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Musset à l’actualité


Marie-Claude Pietragalla, des mots en mouvement à la salle Pleyel

Danseurs et chorégraphes, Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault présentent leur nouvelle création "Lorenzaccio" à la salle Pleyel. Une pièce classique d’Alfred de Musset revue et adaptée en ballet. Jusqu'au 10 février à la salle Pleyel.

Par Jean-Laurent Serra - le 13/01/2019

C’est un grand classique de la littérature que le couple Pietragalla-Derouault a choisi de revisiter. A la richesse des mots d’Alfred de Musset s’ajoute désormais le langage du corps. Lorenzaccio est le drame romantique et politique par excellence.

L’action se déroule à Florence en Italie sous le joug des Médicis. Un terreau fertile aux trahisons, à la tyrannie et bien sûr aux tueries. Pour Julien Derouault qui a chorégraphié et mis en scène avec Marie-Claude Pietragalla, cette adaptation dansée de Lorenzaccio est un support idéal à la chorégraphie : "Les mots d’Alfred de Musset sont une forme de poésie, de musique que l’on va interpréter pour pouvoir danser dessus. C’est ça qui est assez extraordinaire, du coup il y a vraiment cette idée de pouvoir proposer à travers ce théâtre, un langage sur lequel le corps va s’appuyer".

Lire l’article dans son intégralité : https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris

"Lorenzaccio", Pietragalla-Derouault, du 1er au 10 février, Salle Pleyel. Paris 8e


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Rostand, Racine, Musset, Molière :

vos cinq tirades préférées au théâtre

En écho avec le Festival d'Avignon qui bat son plein, nous vous avons demandé sur les réseaux sociaux quelle tirade ou quel monologue de théâtre vous faisait vibrer l'âme. Voici les résultats du sondage : entre "Cyrano de Bergerac", "On ne badine pas avec l'amour", et "Phèdre", votre cœur balance.

1. "Non, merci !" : Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostang

2. "Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue " : Phèdre, de Racine

3. "Adieu Camille, retourne à ton couvent" : "On ne badine pas avec l'amour", de Musset

Camille et Perdican, 18 et 21 ans, sont cousins, et amoureux. Après dix ans de séparation, ils se retrouvent au château du Baron, le père de Perdican, qui a pour projet de les marier. Mais Camille, qui a été élevée au couvent par des religieuses très strictes qui l'encourageaient à n'avoir confiance ni dans les hommes ni dans l'amour, lui résiste. Elle dit souhaiter renoncer au monde pour entrer définitivement au couvent. Dans cette scène, la cinquième de l'acte II, Perdican met violemment en cause l'éducation religieuse et se fait le chantre de la passion amoureuse, qui transcende les bassesses humaines. Et comme il s'agit là aussi d'amour, cette tirade vous emballe particulièrement /

Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu’on te fera de ces récits hideux qui t’ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. [...]


"Chez Musset, le cœur est saignant, blessé, et c'est de cette plaie que le poète et dramaturge tire son génie et sa puissance créatrice", analysait Adèle Van Reeth dans "Les Chemins de la philosophie" en juin 2017. Dans cette émission intitulée "Musset, on ne badine pas avec le cœur", elle recevait le spécialiste du romantisme Sylvain Ledda pour parler du "prince phosphore du cœur volant" - la périphrase est de Caroline Jaubert.


[...]


https://www.franceculture.fr


Rubrique ART ET CRÉATION,

le 23/07/2018 par Hélène Combis-Schlumberger


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"Il ne faut jurer de rien", par le Théâtre Royal des Galeries (Bruxelles) au Château de Gomery

Valentin, vingt-cinq ans, mène une vie de dandy vouée aux plaisirs et jure qu'il ne se mariera jamais, de peur d'être trompé. Quand son oncle, las de l'entretenir, lui propose de s'unir à Cécile de Mantes, une riche aristocrate, Valentin parie qu'il séduira incognito sa promise… dans le seul but de prouver qu'il ne doit pas épouser une jeune fille aussi sensible aux avances ! 
Cette comédie, l'une des plus gaies de Musset, démontre avec grâce et fantaisie qu'en amour du moins, on ne saurait jurer de rien. On vous donne rendez-vous avec une troupe énergique pour un spectacle optimiste où l'humour et l'ironie dominent…
Avant le départ de la saison culturelle 2018-2018, le Petit Théâtre fait une halte à Gomery pour la seconde année consécutive. Le château de Gerlache accueillera un grand classique du théâtre, dans le cadre de la tournée des châteaux menée par le Théâtre Royal des Galeries. 

Informations et réservations : 0474.04.96.15

www.petittheatre.be

Samedi 4/8/2018 (21h)

Château de Gerlache - Rue de Gerlache - 6760 Virton

Réservation obligatoire

https://www.quefaire.be

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L’histoire de la Bonaventure et des ancêtres d’Alfred de Musset et le Tramway du Loir-et-Cher


Du samedi 15 septembre au dimanche 16 septembre à Manoir de Bonaventure

Visite commentée des expositions

Manoir de Bonaventure

Le Gué du Loir

3 rue de la Bonaventure - 41100 Mazangé

Date : 15 septembre 2018


https://www.unidivers.fr


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Théâtre à Paris : un Musset 2.0 au Lucernaire

Adaptée par un jeune duo volontiers « cartoonesque », la pièce de Musset « Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » est à voir tout jusqu’en août au Lucernaire.

Mais que vient faire David Guetta chez Musset ? On peut légitimement se poser la question en assistant à l’adaptation d’« Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » par Anne Sophie Liban et Mathias Fortune Droulers, ici metteurs en scène et acteurs sur les planches. Et puis, on se rend vite compte d’une réalité flagrante : le grand Alfred n’aurait pas été largué à notre époque.

Dans cette pièce, le comte aime la marquise, la marquise aime le comte mais ces deux-là ne savent pas se le dire. Elle est lasse de ce petit théâtre commun que l’on nomme séduction. Il bout devant les atermoiements de l’élue de son cœur. Alors, ça clashe. Et pas qu’un peu.

En plongeant Musset dans le bain du XXIe siècle (l’écran de veille de l’ordinateur remplace le feu de cheminée, la reconnaissance vocale du Mac balance chanson sur chanson…), le duo souligne la modernité du propos. Certains passages fustigeant la femme objet semblent avoir été écrits en pleine affaire Weinstein. Troublant.

Volontiers cartoonesque, le duo mouille (littéralement) le maillot et assume largement (un poil trop parfois) la veine comique de la pièce. Un parti pris qui n’empêche pas la prose de Musset de se déployer, puissante et intemporelle, romantique et cruelle. Un joli Musset 2.0.

NOTE DE LA REDACTION : 3/5

Du mercredi au samedi à 21 heures et le dimanche à 17 heures, jusqu’au 19 août 2018 au Lucernaire (VIe). De 11 à 26 €.

LeParisien.fr, Grégory Plouviez, 6 juillet 2018

http://www.leparisien.fr

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